Nos compétences

Notre équipe bénéficie de compétences variées, lui permettant d’aborder la fouille et l’étude archéologique d’un édifice du Moyen Âge ou de la Renaissance, mais aussi la mise en valeur des données et leur diffusion à un large public.

Recherches en archives

Notre expérience en recherche historique et nos compétences en paléographie latine et française nous permettent de localiser les fonds d’archives et d’analyser les textes relatifs aux sites que nous étudions.
Lorsqu’elles sont possibles, nous mettons à profit des collaborations avec les historiens spécialistes d’un sujet particulier. Parallèlement, nous sommes en mesure de mener nous-mêmes les investigations nécessaires à l’établissement d’une étude documentaire basée non seulement sur les publications existantes, mais aussi sur la matière première de l’histoire que sont les manuscrits médiévaux et modernes.

Comptes de la châtellenie de Châteauneuf-en-Valromey (Ain), XIVe siècle
Archives départementales de la Côte d’Or

Topographie

Nos compétences en topographie nous permettent de produire les relevés de masse et de détail de nos chantiers. Ces levers topographiques, réalisés au moyen d’une station totale de géomètre, nécessitent un arpentage assidu du terrain mais permettent de produire des documents interprétatifs riches d’informations spatiales, structurelles, chronologiques…
Ils peuvent intervenir en amont du chantier, au stade de l’étude préalable ou de la préparation d’une étude.

Au cours des chantiers, les travaux topographiques que nous réalisons servent à produire les plans des structures fouillées, intégrées à leur environnement, mais aussi à géoréférencer l’ensemble de la documentation graphique.

Photogrammétrie

En termes de relevés en plans comme en élévations, l’apparition de la photogrammétrie numérique et son développement exponentiel depuis une dizaine d’années ont nécessité une adaptation permanente des techniques d’enregistrement graphique des données archéologiques. Notre équipe a eu à cœur, dès leur apparition, de mettre en œuvre les techniques de photogrammétrie et de les adapter aux impératifs de l’enregistrement des preuves archéologiques.

Exemple de relevé photogrammétrique avant étude archéologique.
Relevé et doc. : L. D’Agostino

Aujourd’hui, nous sommes en mesure de relever efficacement et rapidement de grandes surfaces au moyen de différents vecteurs photographiques (photographies au sol, photographies sur perche, photographies aériennes basse altitude).

Commanderie de Jalès (Ardèche), relevé brut (à gauche) et interprété (à droite). Doc. : Atelier d’Archéologie Alpine

Ces relevés photogrammétriques ne sont jamais présentés « bruts », mais servent toujours de support à l’interprétation archéologique.

Restitution 2D/3D

L’analyse fine des élévations et le croisement des sources écrites et archéologiques autorise, parfois, des restitutions d’éléments architecturaux disparus et permettent de proposer des restitutions dont la fiabilité est étayée par le raisonnement scientifique. Ces représentations à vocation de recherche et didactiques, peuvent prendre la forme de restitutions 2D ou 3D, selon les cas.

Cloître roman de l’abbaye de Sixt-Fer-à-Cheval (Haute-Savoie), anastylose d’après le lapidaire en remploi. Relevé et restitution : E. Chauvin-Desfleurs

Ces restitutions peuvent être des axonométries de bâtiments montrant les éléments architecturaux disparus mais démontrés par l’archéologie, ou des restitutions 3D (sous environnement Blender) plus évolutives et dynamiques mobilisables sous la forme d’images fixes ou de vidéos.

Chapelle de la commanderie du Temple de Jalès, restitution 3D vers 1150.
Doc. : E. Chauvin-Desfleurs et E. Maréchal

Systèmes d’Informations Géographiques (SIG)

Plus ponctuellement, nous sommes en mesure de réaliser des cartographies reliées à des bases de données sous forme de Systèmes d’Informations Géographiques (sous environnement Qgis). Ces cartes exploitent les données des inventaires de sites ou permettent de mettre en contexte les sites étudiés dans leur environnement naturel et historique.
La production des fonds de cartes peut s’appuyer sur des données existantes (IGN) ou sur des
données topographiques nouvelles. Dans le cas de collaborations pluridisciplinaires, cet outil permet la superposition spatiale dans un même système de sources complémentaires (cadastres, topographie, géophysique, courbes de niveau…).

Infographie

En matière d’infographie, nos compétences recouvrent les différents champs du métier d’archéologue.
Le traitement graphique des relevés archéologiques est une étape exigeante de l’élaboration des données au cours de laquelle il est indispensable d’utiliser et d’assembler des sources de plus en plus hétérogènes (minutes de terrain, plans d’architectes ou de géomètres, photogrammétrie, données lasergrammétriques) pour éditer des documents homogènes.

Terrassements archéologiques

Notre expérience en matière de suivi archéologique des terrassements nous permet d’opérer en collaboration avec des entreprises spécialisées des décapages de grandes surfaces comme des sondages plus ponctuels en recherche de vestiges. Toutefois, notre équipe est également en mesure de réaliser en toute autonomie des petits terrassements archéologiques dans le cadre de nos chantiers.

Décapage préliminaire du logis de Châteauneuf-en-Valromey (Ain). Cliché : E. Chauvin-Desfleurs
Sondages dans la basse cour de la commanderie de Jalès (Ardèche). Cliché : E. Chauvin-Desfleurs
Terrassements autour de la tour maîtresse du château de Saint-Germain (Ain). Cliché : P. Petit-Roche

Valorisation et médiation

Notre équipe participe à des projets de protection et de mise en valeur des sites archéologiques sur lesquels elle travaille. Nous assistons les propriétaires et maîtres d’ouvrages dans l’élaboration de leurs projets de conservation du patrimoine et prenons part ponctuellement à des projets de protection juridique au titre des Monuments historiques, en qualité d’experts auprès de la DRAC.

Nos actions de médiation auprès du public s’étendent des simples visites de chantier et de la réalisation de panneaux de communication à des contributions à des expositions, des colloques, des conférences… Nous publions régulièrement les résultats de nos études dans des revues scientifiques spécialisées comme dans des ouvrages à destination du grand public.

Visite de chantier en cours de fouilles
Le métier d’archéologue expliqué au jeune public